Semaine du film africain de Bamako: comédiens maliens cherchent statutl
Le second atelier de la 3ème édition de la Semaine du film africain de Bamako (Senafab) était consacré hier au métier de comédien. Intitulée "le comédien africain peut-il vivre de son métier ?"
Cette rencontre regroupant professionnels maliens et marocains a été instructive et animée. Nos compatriotes étaient venus très nombreux, signifiant l'intérêt qu'ils accordent à ces échanges.Au cours des débats, les comédiens maliens ne se sont pas faits prier pour parler de leurs mauvaises conditions de travail. La première plainte est relative au choix des réalisateurs qui font souvent appel à des comédiens amateurs pour jouer les rôles principaux dans leurs films. Les professionnels estiment qu'ils ne sont pas retenus parce qu'ils coûteraient plus cher que les néophytes.Même entre professionnels, on n'est pas logé à la même enseigne, certains acceptant de travailler pour des cachets très bas. "Ce qui fait, explique Maïmouna Hélène Diarra, une comédienne connue dans notre pays, que ce métier n'arrive pas acquérir ses lettres de noblesse". La plupart des problèmes des comédiens, assure-t-elle, viennent de leurs employeurs. Les comédiens ne connaissant pas leurs droits, leur exploitation devient assez facile.Si les comédiens marocains qui disposent d'un statut sont payés en moyenne 150 dollars (80 000 Fcfa) par jour de tournage, leurs collègues maliens touchent au meilleur des cas, 11000 Fcfa par jour.Les comédiens doivent donc s'organiser pour défendre leurs intérêts. Mais voilà, l'Union des comédiens maliens (UCM) qui existe depuis janvier 2000, ne compte pas plus 30 adhérents sur près de 500 comédiens recensés. Le président de l'UCM, Kaliba Dembélé, recevra dans les jours à venir une copie du statut des comédiens marocains afin de s'en inspirer.Le combat pour de meilleures conditions de travail et de rétribution, sera long. Il faut donc l'engager dès à présent. Si les comédiens acceptent, bien sûr, de se mobiliser pour cela.
Le second atelier de la 3ème édition de la Semaine du film africain de Bamako (Senafab) était consacré hier au métier de comédien. Intitulée "le comédien africain peut-il vivre de son métier ?"
Cette rencontre regroupant professionnels maliens et marocains a été instructive et animée. Nos compatriotes étaient venus très nombreux, signifiant l'intérêt qu'ils accordent à ces échanges.Au cours des débats, les comédiens maliens ne se sont pas faits prier pour parler de leurs mauvaises conditions de travail. La première plainte est relative au choix des réalisateurs qui font souvent appel à des comédiens amateurs pour jouer les rôles principaux dans leurs films. Les professionnels estiment qu'ils ne sont pas retenus parce qu'ils coûteraient plus cher que les néophytes.Même entre professionnels, on n'est pas logé à la même enseigne, certains acceptant de travailler pour des cachets très bas. "Ce qui fait, explique Maïmouna Hélène Diarra, une comédienne connue dans notre pays, que ce métier n'arrive pas acquérir ses lettres de noblesse". La plupart des problèmes des comédiens, assure-t-elle, viennent de leurs employeurs. Les comédiens ne connaissant pas leurs droits, leur exploitation devient assez facile.Si les comédiens marocains qui disposent d'un statut sont payés en moyenne 150 dollars (80 000 Fcfa) par jour de tournage, leurs collègues maliens touchent au meilleur des cas, 11000 Fcfa par jour.Les comédiens doivent donc s'organiser pour défendre leurs intérêts. Mais voilà, l'Union des comédiens maliens (UCM) qui existe depuis janvier 2000, ne compte pas plus 30 adhérents sur près de 500 comédiens recensés. Le président de l'UCM, Kaliba Dembélé, recevra dans les jours à venir une copie du statut des comédiens marocains afin de s'en inspirer.Le combat pour de meilleures conditions de travail et de rétribution, sera long. Il faut donc l'engager dès à présent. Si les comédiens acceptent, bien sûr, de se mobiliser pour cela.
posted by info clenza @ 2:12 PM
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